Expérimentation d’une nouvelle formule

En complément de la programmation que nous sommes à compléter pour la prochaine saison, nous avons le goût d’expérimenter une nouvelle formule:  une discussion via Google Hangout avec un maximum de 10 participants autour d’une vidéo ou d’un livre qui nous inspire.  Cette discussion pourrait se tenir en 2013 ou début 2014.

Pour cette expérience, voici deux choix que nous vous proposons:

Gabe Newell: Reflections of a Video Game Maker

Livre de Jaron Lanier:  Who own’s the future?  Pour l’acheter chez Amazon

Si ça vous tente de vivre cette première expérience de “crowdlearning”, merci de confirmer votre intérêt en nous laissant un commentaire après avoir visonné la vidéo et/ou lu le livre.  Mettez vos notes de lecture dans un document auquel vous pourrez référer au moment de la discussion.

Lorsque nous aurons suffisamment de participants, nous transmettrons une invitation Doodle pour planifier le meilleur moment pour tenir cette discussion.

Qu’en pensez-vous?  Des intéressés?

 

Et le clavier dans tout ça?

Le FOCUS20 Du terroir au clavier à l’assiette du 26 février 2013 a rassemblé près de 50 épicurieux passionnés d’améliorer leur réseaux et/ou leurs savoirs en communications numériques.

Les gens ne sont pas uniquement venus pour “goûter”, mais pour ouvrir des “portes” vers de nouvelles façons de faire et de nouveaux réseaux de contacts.

Ouvrez et connectez vos silos

De toutes les industries dans lesquelles j’ai eu à intervenir au Québec, l’industrie agricole est celle avec le plus important nombre d’organismes couvrant un ou plusieurs défis qu’elle a à relever.  Toutefois et parce que chacun veut protéger son pouvoir, je n’ai pas senti de synergie entre ces organismes, mais plutôt de multiples silos sans intégration.

Conséquemment, l’information circule avec de multiples goulots GPS qui ne permettent pas de rendre l’industrie “intelligente”.  Un exemple:  Aliments Québec.

Comme la thématique les interpelle directement, nous les avons invités à se joindre à notre événement pour venir la synergiser de leurs perspectives.  À ce jour, nous n’avons toujours pas reçu de réponse à notre message d’invitation.

C’est pour tenter d’ouvrir certains de ces goulots et de ces silos que nous avons organisé ce FOCUS20 Du terroir au clavier à l’assiette.

Pour une première fois au Québec, des foodies, des chefs cuisiniers, des administrateurs de marchés publics, des distributeurs de produits du terroir, des producteurs, des transformateurs, des représentants de médias et des épicurieux étaient rassemblés pour mieux se connaître et figurer comment synergiser ensemble.

Au coeur du triangle amoureux

Pour plusieurs, c’était une occasion de connaître et de comprendre qui et que sont les foodies.  Nous avons eu le privilège d’accueillir un des plus dynamiques au Québec pour “mettre la table” des conversations entre les participants: Francis Laplante.

De façon originale, il a positionné les foodies au coeur d’un triangle amoureux entre trois groupes d’acteurs passionnés par les produits du terroir:  les chefs cuisiniers, les marchés publics et les producteurs.

Francis est également responsable de plusieurs initiatives pour alimenter ce triangle amoureux au Québec.  Par exemple et pour une deuxième édition,  le FoodCamp2013 se tiendra le 13 avril prochain à Québec.

Des passionnés…très occupés

Par la suite nous avons demandé à un représentant des quatre groupes invités de partager les défis et les attentes qu’ils ont à tisser des liens avec les trois autres groupes.

Les discussions ont surtout servi à mieux connaître les réalités de chacun et de rappeler que la gestion du temps est ce qui les préoccupe le plus.  Comme le temps est limité, ils concentrent leur énergie à améliorer leurs “produits”.

Les chefs cuisiniers, les administrateurs de marchés publics et les producteurs veulent bien tisser des liens avec des foodies et entre eux.  Toutefois et comme le dit si bien St-Exupéry dans “Le Petit Prince“:  créer des liens ça prends du temps.

Il y en a une cinquantaine qui ont pris le temps de mieux s’apprivoiser à ce FOCUS20.

 Et le clavier dans tout ça?

Manifestement, nous n’en avons pas vraiment exploré cet aspect.  Notre attention n’a pas été sur les outils à utiliser, mais sur l’importance de mieux se connaître avant de communiquer.  Il s’est ouvert plusieurs nouveaux canaux de communication à ce FOCUS20.  Les discussions ont naturellement porté sur les G (Gens) et non sur les S (Systèmes).  C’est très bien ainsi.

Même si nous n’avons pas eu le temps d’exploiter cet aspect, un des avantages à améliorer ses connaissances et à modifier ses habitudes de communications par un “clavier” n’est pas de mieux promouvoir les produits, mais de récupérer le contrôle sur le temps.

Relation symbiotique à développer

Sans l’exprimer aussi clairement, une des questions qui est survenues est:  qui est client de qui?   Qui devrait faire l’effort de contacter qui?  En fait, chacun est client et fournisseur de l’autre.  Comme ils sont tous étroitement liés, ils ont intérêt à nourrir des canaux de communications entre eux.

Comme les foodies maîtrisent cet univers numérique, chaque cuisinier, marché public et producteur devrait tenter de tisser un lien avec au moins un de ces passionnés pour développer une relation symbiotique c’est-à-dire mutuellement profitable.  Chacun pourrait inspirer l’autre.

En nourrissant sa passion et sa crédibilité, le foodie peut alimenter à son tour le lien avec vos clients et les autres groupes de votre industrie.

Merci à nos commanditaires

Durant la soirée, j’ai remercié Cédric Fontaine de Terroirs Québec d’avoir été notre premier commanditaire pour l’événement.

Toutefois et grâce à Thérèse Vanasse,  j’ai omis de remercier chaleureusement Samy Rabbat  qui, aussi discret qu’efficace, a largement contribué au succès de notre FOCUS20.  Merci également Samy pour ton inspiration dans l’animation de notre rendez-vous. Tu es l’accueil et le sourire en personne.

Le FOCUS20 en images

MAJ:  Félicitations à Francis Laplante pour le 2e FoodCamp qui fut tout un succès.  Voici le reportage de Radio-Canada à ce sujet.  C’est un professionnel engagé qui mérite l’attention qu’on lui porte et qu’on le supporte!